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samedi 21 juillet 2012

Via Ferrata

Dernière minute !
En avant première les photos du groupe 1 sur la Via Ferrata ! Il y a quelques heures seulement ...
Vertigineux !




































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La Pointe d’Escreins


Pour la dernière sortie, il fallait une destination mémorable. Mais il fallait aussi tenir compte de la météo, de la durée de la course, de la forme de nos jeunes, de la variété à leur offrir – une course ayant le même départ qu’une autre a été abandonnée – etc.. De toutes ces contraintes a émergé la Pointe d’Escreins (3038m).
Nous nous sommes levés vers 5h pour pouvoir marcher dès 7h. Un trajet en bus nous a amené près de la station de Risoul avant de bifurquer vers la gauche pour suivre une toute petite route menant à la réserve naturelle du val d’Escreins. Il s’agit d’un gigantesque cirque très sauvage.
Dès les premiers mètres le dépaysement est total. Le sentier n’est guère montant et suit de près ou de loin un torrent dont les bords nous indiquent assez bien quelle peut être la violence de la débâcle au printemps. Même à cette heure matinale la température est douce.
Ce n’est qu’au bout de quelques kilomètres à pieds que l’ascension véritable commence. La formation reprend l’ordre habituel pour enchaîner les lacets. Puis, peu à peu nous sortons de la forêt et gagnons les alpages. Parmi la multitude de fleurs, certains – des connaisseurs – reconnaissent même un lys…….
Nous traverserons tous les étages habituels : les alpages ras, les pierriers avec ça et là des névés. Puis l’arrivée.
En haut d’une crête, des jeunes bouquetins nous regardent passer. Il est assez rare d’en voir aussi distinctement. A défaut de marmotte, au moins aurons- nous rencontré un peu de faune typique.
Nous arrivons au col des Houers (2871m) dans un temps tout à fait honorable malgré la longue pause que nous avons prise pour observer les animaux.
Moins d’une heure plus tard, nous sommes au sommet (3038m). Un vent du diable nous dissuade à nouveau de déjeuner là. Nous prenons quelques photos et redescendons nous mettre à l’abri.
Le retour est enfin l’occasion de faire de la « descente en ramasse ». Lorsqu’une pente est constituée de petits cailloux réguliers semblables à du sable grossier, il est possible de descendre en faisant de très grands pas qui s’enfoncent moins qu’ils ne glissent. Ce que nous avions tant peinés à grimper est descendu en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !
Avec la faune alpestre, c’est deux « monuments » de la flore d’altitude que nous pourrons observer. Le premier se trouve généralement dans des pierriers. Le génépi est une plante très recherchée parce qu’il suffit de quelques brins – une vingtaine – pour parfumer 1/2l.
La seconde plante, une edelweiss se trouve un peu plus bas, au bord du chemin, marquée par des randonneurs.
Le reste du retour se fera à un rythme soutenu. Mais nous prendrons quand même le temps de prendre des photos de deux mélèzes particuliers. Ces deux là poussent directement sur la roche, juste au-dessus d’une fine saignée.



























 




































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jeudi 19 juillet 2012

Le mélèze remarquable


Pour une fois, nous ne prendrons pas les bus pour rallier notre point de départ ! Après un réveil à 6h30 et un petit déjeuner à 7h, nous empruntons le sentier qui part derrière le gîte du Riou vert où nous logeons quand nous ne sommes pas en bivouac. Direction les chalets de Bramousse puis ensuite le mélèze remarquable.
Nos jeunes ont de l’énergie à revendre. Si nous ne régulions pas l’allure, ils entameraient leur ascension comme s’il n’y avait plus que quelques hectomètres à parcourir. Il faut dire que le repos de la veille leur a été profitable.
Nous atteignons tout de même les chalets de Bramousse en un temps remarquable. La veille au soir, nous avions appris que le mot « Bramousse » vient de « l’ours qui brame » - sic. Le dernier ours du Queyras aurait été tué dans les environs et sa patte accrochée comme trophée dans la ferme qui a été transformée en gîte. Trophée qui a été volé il y a bien longtemps, bien sûr !
Nous obliquons vers le mélèze remarquable.
Alors que nous l’avions raté l’année dernière, nous le trouvons très facilement cette fois-ci. Il s’agit d’un arbre à la circonférence gigantesque ! Il faut cinq de nos ados pour en faire le tour en l’embrassant. Quand on connaît la lenteur de croissance des arbres de montagne on ne peut que rester songeur quant à l’âge de cet illustre ancêtre !
Quelques photos plus tard, nous reprenons le chemin de la descente.
Nous croisons une impressionnante fourmilière. En y tapotant doucement au sommet puis en sentant aussitôt sa main, on peut percevoir une odeur forte de vinaigre. C’est ainsi que nombre de nos jeunes – mais aussi des adultes ! – découvrent en réalité l’acide formique !
Le reste de la descente se fait à fond de train. Et ce d’autant plus que l’on peut voir de loin le barbecue pour le déjeuner qui dégage des odeurs appétissantes !


































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